Nov 6, 2017

Ado Afrique


C'est peut-être la latérite, les granits ou l'odeur du shit
Le soleil qui brûle la peau et les yeux, la chaleur indolente
Ou ta peau qui ne reflète pas la lumière, absorbante
Je l'ai compris au rythme de tes paroles lanscinantes
Les yeux dans les yeux, des mains qu'on ne veut plus lacher
Retour dans le passé, ces nuits froides et humides en cité
Tu m'a appris à endurer, là où personne n'entend crier
D'un regard ok, être toujours prêt à fuir, et plus vite à courir
A avaler les peurs, à échanger l'honneur pour le respect
A se toiser sans s'aimer, à vivre la vie sans aucun regrets
Apprécier cette puissance de l'existence dans la jouissance
Alors comme au bon vieux temps, j'ai glissé dans les basket
Enfilé une capuche, enroulé mon fute sur les hanches
Serré le ventre, et déroulé l'une devant l'autre les foulées
Accéléré le tempo, et laissé passer jusqu'à tout oublier
Dans le passé retomber, là où, quand il n'y avait rien d'autre
Que mon endurance et mon indifférence de galérienne
Juste moi et l'asphalte, adieu aux larmes et à la haine
Du 21ème siècle, j'ai effacé la mémoire émotionelle


18 oct

No comments: